Une maladie dégénérative se caractérise par la dégénérescence d’un ou plusieurs organes. Ces maladies s’installent insidieusement et pour la plupart évoluent lentement, ce qui fait que lorsque l’on constate que notre animal a un souci, la pathologie est déjà bien installée et l’état de santé de l’animal peut se dégrader ensuite rapidement. Parmi ces pathologies nous trouvons :

  • les cancers,
  • les tumeurs,
  • les maladies neuro-dégénératives comme l’ataxie,
  • Lyme,
  • les maladies respiratoires comme l’emphysème,
  • l’insuffisance rénale chronique,
  • le diabète,
  • les dégénérescences oculaires et cardiaques,
  • l’arthrose, le syndrome de Cushing. … liste non exhaustive.

Je tiens à préciser que les traitements allopathiques comme les antibiotiques ou la cortisone peuvent être envisagés pour soulager une crise mais pas sur le très long terme car les effets secondaires finiront toujours par devenir plus invalidants que la maladie en elle-même. Donc allopathie oui, mais de manière raisonnée car ces traitement ne servent pas à soigner la CAUSE du problème mais seulement à atténuer les symptômes.

En naturopathie nous nous intéressons d’abord à ce qui fabrique ces maladies chez nos animaux et à ce qui les déclenche :

Les facteurs que j’appelle « paramétrants*» sont liés à l’environnement auquel est exposé l’animal et surtout à l’alimentation qui rendent son corps acide et oxydé. Il faut également tenir compte des facteurs génétiques, l’hyper-sélection pour obtenir de l’hyper-type dans telle ou telle race au détriment du bon sens est bien entendu la cause de la récurrence de certaines pathologies comme la myélopathie dégénérative chez le Berger Allemand qui entraine la paralysie progressive du train arrière.

La PSSM chez les chevaux appaloosa, quarter horse ou de trait comme le percheron n’est pas encore bien connue, pourtant elle commence à se répandre même chez les chevaux de sport dits de grandes lignées. Cette maladie se révèle pourtant invalidante. : les chevaux qui en sont atteints développent dans des proportions assez inquiétantes de fortes douleurs musculaires, myosites à répétition (coups de sang), des tremblements, des crises de sudation ou encore une coloration vraiment inquiétante des urines en brun noirâtre.

Ce n’est pas un secret : les maladies ne se développent jamais dans un organisme sain, avec un état émotionnel équilibré et un système immunitaire performant. La première chose à déterminer est si votre animal évolue quotidiennement dans un environnement approprié aux besoins fondamentaux de son espèce, la deuxième sera de faire un bilan alimentaire afin de déterminer la qualité de sa nourriture, si votre animal peut présenter des carences ou des excès de certains nutriments.

Enfin, il est essentiel de déterminer son quotient « bien-être émotionnel ». C’est ici, que j’invite les gardiens à devenir totalement acteur de la guérison de son animal lors des rendez-vous. Lors d’un entretien avec un professionnel en naturopathie animale, ces 3 aspects de la vie de votre animal seront abordés car ils composent systématiquement le ou les facteurs « paramétrants » ainsi que le facteur déclenchant de la pathologie. Une fois le facteur « paramétrant » et le facteur déclenchant déterminés, nous serons en mesure de vous guider pour ramener le corps de votre animal à son équilibre acido-basique DEFAVORABLE A TOUTE FORME DE MALADIE.

Par le biais d’un équilibrage alimentaire, de différentes techniques en soins énergétiques, de composition en Fleurs de Bach personnalisée et d’un accompagnement individualisé avec des compléments alimentaires spécifiques, une très grande partie de ces maladies dites dégénératives peut régresser, les symptômes disparaitre, et votre animal peut retrouver son élan, sa gaité et son bien-être.

*facteurs paramétrants : il s’agit de toutes les conditions, qui cumulées sur une période plus ou moins longue vont conduire le corps à un déséquilibre et paramétrer telle ou telle pathologie. Par exemple pour un chat : alimentation inappropriée (croquettes friskies) + environnement inadéquat à l’espèce (6 chats dans 20m2) + humain absent et/ou malade = maladie pour l’animal ( ici pour ce chat se pourrait être IRC ou tumeur du foie) Ce n’est qu’un exemple, en aucun cas une généralité.