À l’heure ou l’industrie de la Pet food brasse des centaines de millions d’euros par an en France, il est primordial de s’interroger sur ce qui est approprié ou non pour l’organisme de son carnivore domestique.
 Même s’il est domestiqué depuis plusieurs milliers d’années, son système digestif demeure quasi inchangé. Si cela avait été le cas, les zoologistes auraient modifier leur ordre d’appartenance dans le classement scientifique des espèces. Le chien et le chat font du tous les 2 partis du règne animal, de la classe des mammifères et de l’ordre des CARNIVORES.

Maintenant, prenons un dictionnaire, allons à la définition du mot « carnivore », puis à celle du mot domestique…
 Nos compagnons sont donc des animaux pourvus de crocs et griffes capables de chasser pour se nourrir ET vivant au sein d’un foyer humain.

LE LOBBYISME ET SES EFFETS DÉLÉTÈRES

Depuis plus de 30 ans, des quantités de publicités plus ou moins convaincantes ont réussi à persuader une grande partie des humains que les chats et les chiens étaient CROQUETIVORES. 
 Demandez au premier enfant que vous croisez ce que mange un chat ou un chien… il répondra dans 95% des cas : des croquettes ! Bien que certains animaux survivent parfois longtemps en bonne santé au Régime croquettes, ce n’est malheureusement pas la règle, loin de là. Il y a encore 20 ou 30 ans, les chiens atteignaient facilement l’âge de 14 ans ou 15 ans, même les grandes races. Les chats, quant à eux vivaient souvent jusqu’à 17, 18, voir plus de 20 ans.

POURQUOI LES CROQUETTES SONT-ELLES UNE ABERRATION ?

– Leur problème n° 1 est qu’elles sont déshydratées. Un carnivore est sensé se nourrir de proies, donc principalement d’une nourriture contenant à minima 65% d’eau. – Le 2ème problème est sans aucun doute la cuisson à très haute température et/ou durant trop longtemps qui détruit une grande partie des qualités nutritionnelles de la viande (pour peu qu’elles en contiennent).

Les minéraux, les vitamines et les oligo éléments ne survivent pas à autant de transformation. De ce fait, les industriels en ajoutent des synthétiques. Les vitamines, les minéraux ainsi que les oligo de synthèse sont mal assimilés par l’organisme qui les classe en grande partie dans les déchets. – En 3ème position arrive la composition désastreuse voir toxique des croquettes.

Décrypter une étiquette :


 – Sous produit animaux = déchets d’abattoir 
 – Farine de sous produit animaux = carcasse, cornes, sabots et becs réduits en poudre – Protéines de volaille déshydratée = carcasse de volaille broyée ( cherchez ou est la viande !) – Blé, maïs, riz = glucides – Pulpe de betterave = glucides – Protéines de soja = la protéïne végétale est-elle approprié aux carnivores domestiques – Oeuf, blanc d’oeuf, coquille d’oeuf… = protéines animales – Cellulose ( = bois, coton…) – Avoine, orge, sorgho : céréales = glucides – Pomme de terre, petit pois… = glucides -+ les additifs, les stabilisants, les conservateurs et les produits phyto sanitaires contenus dans les céréales et les ingrédients végétaux Les céréales contiennent souvent en prime des mycotoxines. (champignons responsables de malformation foetale et de diverses pathologies respiratoires entre autre) + une « potion » à l’odeur et au gout appétant pour tromper l’odorat de nos animaux.
 Vous avez bien compris que l’objectif principal de ces industriels est en priorité de faire de l’argent, pas de prendre soin de nos animaux !

LES CONSÉQUENCES DU RÉGIME CROQUETTES SUR NOS ANIMAUX :


 L’a digestion d’une alimentation déshydratée fatigue l’organisme, qui à chaque repas, force pour traiter et assimilé au mieux ce qu’il ingurgite. De ce fait il vieillit prématurément.
 Les carnivores ne dispose que d’une petite variété d’enzymes digestives du fait de leur régime. Ils sont alors dans l’incapacité de dégrader les glucides présents dans l’alimentation industrielle.

« LES CROQUETTES CRÉENT DE L’ACIDITÉ »

Un organisme en bonne santé à le formidable pouvoir de maintenir l’homéostasie , c’est à dire le juste équilibre acido-basique. Ce système de régulation très performant maintient le corps en bonne santé. Chaque espèce possède son propre équilibre. 
 Les maladies telles que le diabète, l’obésité, l’insuffisance rénale chronique, les diarrhées chroniques, les allergies, ainsi que les tumeurs et les cancers sont majoritairement la conséquence de la rupture de l’équilibre acido-basique. Ces pathologies pourraient largement être évitées en nourrissant nos animaux respectant ce qu’exige leur ordre de carnivore. La nourriture industrielle encrasse au sens propre l’organisme des animaux. Les organes émonctoires (foie, reins, peau…) ne peuvent plus assurés leurs fonctions qui est je le rappelle, d’éliminer hors du corps les toxines et les substances toxiques. A force d’accumulation, ces toxines et ces substances toxiques (comme les molécules contenues dans les médicaments chimiques, les vermifuges, les additifs alimentaires, les conservateurs etc) rompent l’équilibre acido-basique. Antoine Béchamps, contemporain et « adversaire » de Pasteur disait « le microbe n’est rien, la terrain est tout » . Il faut comprendre que lorsque l’équilibre acido-basique est préservé, l’organisme est capable de se protéger de n’importe quels microbes ou maladies.
 Les flatulences et les éructations fréquentes, malodorantes et/ou sonores sont des signaux de protestations de l’organisme.

COMMENT NOURRIR SON CARNIVORE DOMESTIQUE ?

Je propose là, une alternative simple se rapprochant au mieux d’un régime carnivore. Cela n’est pas parfait, je vous l’accorde, mais à moins d’offrir des espaces de chasse et un accès diversifiés aux vitamines et minéraux naturellement présents en extérieur, cela reste un manière correcte de nourrir son animal et je peux le vérifier chaque jour depuis plusieurs années maintenant. Des chats en IRC sont en rémission, des grands allergiques vivent sans médicaments, les obèses mincissent, les toux chroniques disparaissent, les rhumatismes s’atténuent, certains cancers entre en involution…

COMPOSER SA RATION MÉNAGÈRE SIMPLEMENT ET SANS GLUCIDES

Pour composer une ration ménagère saine, sans glucides ajoutés tout en apportant la satiété à son carnivore, c’est simple :

Un carnivore aa besoin de viande, je conseille en principe le poulet ou la dinde car les systèmes digestifs de nos carnivores domestiques ne sont pas conçus pour digérer le boeuf ou le porc. La viande peut être donnée légèrement cuite ou crue, selon leur préférence, vous pouvez également opter pour de la pâtée de bonne qualité offrant une seule source de viande ET sans additifs. Plus la liste d’ingrédients est courte, meilleure elle sera. La viande compose la plus grande part de la gamelle : environ 80% pour un chien et 95% pour un chat. La portion viande représente entre 3 et 5 % du poids de votre animal. Ajoutez une petite portion de légumes cuits sans sel ni épices pour combler les besoins en minéraux et oligo éléments assimilables. Un peu d’huile de colza Bio et de levure de bière pour les vitamines du groupe B ( les antioxydants) et le zinc qui prend soin des tissus conjonctifs (qui composent 80% du corps), de la peau, du poil et des griffes.. Lors des séances que je propose, j’établis une ration type que j’ajuste en fonction de l’âge de l’animal, de son activité physique, de ses éventuelles pathologies et/ou intolérances, de son environnement et de son mode de vie. Il n’est pas obligatoire de procéder par étapes pour nourrir en ration ménagère. Terminez votre sac de croquettes en les mélangeant à la nouvelles alimentation tout simplement. Quelques jours de constipation sont parfois observés, il suffit en général de donner une portion d’haricots verts pendant 3 ou 4 jours pour voir ce phénomène disparaitre complètement. Aurore